à la fin du mois d'août, Deauville et Trouville s'installent dans une parenthèse apaisée car, tandis que les estivants de la saison chaude ont regagné Paris avec leurs enfants, elles se préparent à la saison des ventes de yearlings et aux conversations codées qui scanderont les journées des éleveurs inquiets avec les riches clients étrangers et seront parfois conclues par un repas où les volutes des fumées des cigares allumés au dessert seront comme des fumerolles annonçant les bonnes fortune et les affaires nouées. En attendant la comtesse de Brantes déplie, à la lumière de la fin de l'après midi d'été le plan des tables du Casino pour attribuer les places des invités du bal de charité quelle donne chaque année au début du mois de septembre, tandis que, devant l'Hôtel Normandy, charpentiers et électriciens s'activent pour déployer les installations provisoires qui formeront le décor de l'entrée des acteurs invités au Festival du film américain
Avant que le soir ne tombe, le soleil vient de la mer, caresse la plage et ses attributs devenus inutiles et projette une lumière mordorée sur les premiers bâtiments qu'il rencontre. En 2001, après une courte pluie, un arc-en-ciel s'est déployé sur Deauville où l'on n'entendait plus par moment que le bruit des pneus chuintant sur la chaussée humide.
Hôtel Normandy Barrière
Hôtel Royal Barrière
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire