EN GUISE D'INTRODUCTION

Longtemps, j'ai eu la chance d'aller à Deauville et Trouville au moins une fois par mois. Il m'aura fallu un stupide accident - une jambe cassée - pour que je comprenne enfin à quel point était inestimable cette liberté de quitter Paris pour - à peine deux heures après - marcher au bord de la mer, entendre le cri des mouettes sur ma tête et apprécier l'incomparable lumière de ce coin de Normandie.

C'est peut-être à cause de cette lumière impalpable qu'en piéton solitaire, j'ai pris plaisir à prendre photos sur photos, captant les instants d'une atmosphère fugitive, à la recherche de l'essence-même de ce mystère qui permet à Deauville et Trouville de sembler parfois nimbées d'un bonheur sans gravité.

Retrouvant ces images tout en étant maintenant condamné à l'immobilité et à ne me retrouver temporairement en ces lieux qu'à travers elles, j'ai eu l'envie naïve de les partager.

Voilà pourquoi cette photothèque subjective, parfois répétitive, toujours amoureuse de Deauville et Trouville.

lundi 24 mai 2010

février 2001



Janvier 2001

Atmosphère grise d'avant la pluie au mois de janvier sur le port de Trouville lorsque le vent commence à souffler rendant  les contours de la ville et des chalutiers encore plus nets. 
Je m'aperçois que cette photo a presque valeur de document puisque l'on y voit la Halle aux Poissons avant qu'elle ne brûle dans la nuit du 24 septembre 2006. Combien de temps faudra-t-il pour que le pan de toit du nouveau marché -  toujours en reconstruction quatre ans après le funeste incendie - se recouvre à nouveau d'un peu de mousse verte ?